lundi, avril 29, 2024
spot_img
AccueilMAGAZINENEWSCourt Derrière : un nouveau festival ambitieux !

Court Derrière : un nouveau festival ambitieux !

La première édition du festival Court Derrière se tiendra du 8 au 12 octobre au théâtre Vladimir Canter à Saint-Denis. De la Tunisie à La Réunion, en passant par le Burkina Faso, la République Démocratique du Congo, La Barbade, l’Afrique du Sud, La Guadeloupe ou encore le Bénin … 16 court-métrages seront en compétition pendant une semaine.

En marge de la sélection officielle, des tables rondes, des projections pour les scolaires et des projections spéciales seront accessibles au grand public pour seulement 10 €, le pass festival ! Alors, allons Court Derrière !  

« On aurait pu faire un festival sur un week-end, mais de fil en aiguille, on a programmé ça sur une semaine… C’est super ambitieux ! On fait avec les moyens du bord ! « , lance Laurent Pantaléon. Entre deux aller-retours à la photocopieuse, les coups de fils au bout du monde et les rendez-vous avec les partenaires réunionnais… Le réalisateur et toute l’équipe de Court Derrière est dans les starting blocks.

court derrière, festival de court métrage, diaspora africaine, cinéma d'Afrique, cinéma de l'océan indien, david constantin, julie jouve, Laurent Pantaleon, lombraz kann, dann zardin pépé, oi  film

Ce tout nouveau festival se déroule à La Réunion mais en réalité, il est co-piloté depuis plusieurs coins du Monde. « Ce n’est pas notre métier d’organiser des festivals et on a pu compter sur l’expertise de Cinémawon (cinéma de Martinique, Guadeloupe et Haïti et de Sudu production (Cinémas d’Afrique)) qui portent la programmation du festival, on leur a laissé carte blanche », continue Laurent Pantaléon. 
En réalité, l’idée d’organiser ce festival de cinéma des diasporas africaines à La Réunion voit le jour au Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) en février dernier. 
Sur le site internet de Court Derrière, on peut lire la génèse du projet : « C’est au petit Maquis La Joie, juste à côté du cinéma Ciné-Burkina, en plein cœur de Ouagadougou que tout commence en février dernier. 8 heures de décalage horaire et 20h d’avion nous séparent d’habitude. Il est 13h et c’est l’heure du déjeuner. Alors que le Fespaco s’achève, nous refaisons le monde derrière la feuille de tôle qui nous sépare de la rue très animée. Il faut trouver une tactique pour que les films de nos zones géographiques respectives se rencontrent dans des programmations communes. Il faut que l’on se batte pour que davantage d’histoires, où nous nous reconnaissons, voient le jour. Il faut donc créer et défricher des sentiers pour que nos histoires circulent et soient vues coûte que coûte et ce malgré les cases dans lesquelles on enferme nos films. Cela fait un moment que nous en parlons chacun dans nos collectifs respectifs, alors l’occasion est trop belle pour ne pas la saisir. Il suffit parfois d’énoncer une idée pour que l’Univers y mette son grain de sel : le Théâtre Canter au CROUS de La Réunion et Château Morange nous font un appel du pied pour mettre debout la première édition du Festival Court Derrière du 8 au 12 octobre 2019.  « .

16 films et 3 prix

court derrière, festival de court métrage, diaspora africaine, cinéma d'Afrique, cinéma de l'océan indien, david constantin, julie jouve, Laurent Pantaleon, lombraz kann, dann zardin pépé, oi  film

Il n’y a qu’un seul film réunionnais : Tangente de Julie Jouve. C’est le collectif Ciné Marron qui a choisi cette oeuvre. « Il fallait aussi faire la part belle à tous les autres films d’Afrique et des autres DOM ». Et à la question : pourquoi des courts-métrages ? Et bien tout simplement « parce que c’est plus simple pour démarrer. D’ailleurs, nous projetons des longs-métrages en projections spéciales, il y aura notamment Lombraz Kann de David Constantin ou encore « Dann zardin pépé » de Mathieu Tavernier ».  

Les 16 films en compétition seront projetés mercredi 9, jeudi 10 et vendredi 11 octobre au théâtre Vladimir Canter devant un jury de professionnels présidé par le réalisateur mauricien David Constantin. Celui-ci décernera le prix Elie. 
Le public sera invité à remettre son prix, j’ai nommé le prix Héva. 
Et enfin, un jury composé d’étudiants remettra au film de son choix, le prix Makandal. « Nous avons donné aux prix, les noms de Marons », souligne Laurent Pantaléon.

 

Un festival complet pour seulement 10 €  

Chaque soirée de projection (mercredi 9, jeudi 10 et vendredi 11 octobre) et la soirée de clôture (samedi 12 octobre) affichent le tarif de 4 € l’entrée. Cependant, l’équipe du festival invite les amoureux de cinéma à se munir d’un pass :  » pour 10 euros, les festivaliers auront accès à toutes les soirées de projections, mais également aux projections spéciales la journée, aux rencontres avec les professionnels lors des ateliers et des conférences … Ils peuvent même aller aux séances scolaires ! ». Pourquoi s’en priver ?  

Demandez le programme !  

les billets s’achètent en ligne ICI 

court derrière, festival de court métrage, diaspora africaine, cinéma d'Afrique, cinéma de l'océan indien, david constantin, julie jouve, Laurent Pantaleon, lombraz kann, dann zardin pépé, oi  film

 

Laurène MAZIER
Laurène MAZIER
Rédactrice polyvalente et expérimentée
Articles en lien

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

- Publicité -spot_img

Les plus populaires

Commentaires récents