S’il était une émotion, il serait l’amour.À l’occasion de la sortie de « Arthur Rambo » en VOD sur OI>Film, la rédaction a voulu s’amuser un peu avec Guillaume Levil. Bon public et d’humeur généreuse, le réalisateur a joué au jeu de l’interview décalée.
OI>Film : En dehors du cinéma dans la vie tu fais quoi ?
Guillaume Levil : Rien d’autre ! Même mes sorties, c’est d’aller voir des films au cinéma. Parfois les gens veulent que je prenne des vacances, mais je n’ai jamais trop saisi le concept des vacances, moi. D’un autre côté c’est peut-être parce que rien que le mois dernier je suis allé à Chartres, à Strasbourg, en Croatie, dans les gorges du Tarn, bientôt je vais sûrement en Ukraine et en Chine, et tout ça juste pour le travail : écriture ou tournage de documentaire, fiction, et juste des festivals – « Arthur Rambo » était à Motovun ce mois-ci, par exemple. Bon, si, à part le cinéma j’aime bien boire l’apéro avec des gens incroyables (mais c’est mal) et me balader dans la montagne (mais j’ai souvent la flemme). De toute façon, quand on a demandé à Churchill quel était le secret de son extraordinaire longévité, il a répondu « no sport ».
OI>Film : Que sais tu faire que peu de gens savent faire ?
Guillaume Levil : Je sais siffler en ne me servant que de ma langue. C’est limite un super-pouvoir, ça. Sinon je ne sais pas faire grand chose de fabuleux… A l’école, on dit toujours des trucs chelous sur les enfants, il est dyslexique, haut potentiel, pleins de trucs, et puis après, t’arrives à l’âge adulte, tu t’aperçois que chacun est hyper semblable et que, même les cons sont un peu intelligents. Enfin presque tous…
OI>Film : Un rêve que tu fais souvent et que tu aimerais voir se réaliser ?
Guillaume Levil : Mes rêves sont tellement barrés et irréels que je ne peux pas vouloir qu’ils se réalisent. Par contre, mes rêves sont souvent un peu « filmés » comme au cinéma, avec des travellings et tout, donc j’imagine que j’aimerais bien réaliser d’autres films longs ou courts, et que c’est pour ça que je rêve en découpage technique… J’aimerais bien tourner un long métrage lié à ARTHUR RAMBO à la Réunion, on verra.
OI>Film : Tu écoutes quoi comme musique en ce moment ?
Guillaume Levil : Je ne suis pas fort en musique. Pourtant j’ai un groupe qui s’appelle LES LAIDS, on est en train de finir le second CD, mais je ne sais pas, j’ai jamais eu la passion d’aller découvrir plein de groupes tout le temps, y’en a tellement ! Cela dit j’ai des phases comme tout le monde, genre quand j’ai travaillé avec Davy Sicard et Christine Salem pour RAMBO, je n’ai écouté qu’eux pendant des mois. J’ai découvert il y a peu Tame Impala c’est pas mal. Sinon j’écoute des vieux trucs, c’est bien les vieux trucs.
OI>Film : Tu claques des doigts et tu te retrouves …
Guillaume Levil : En haut de l’Everest. Ben oui, comme j’aurai jamais envie de marcher si longtemps, si je pouvais me téléporter j’irais partout où c’est haut.
OI>Film : Qu’est ce qu’il y a dans ta sacoche ?
Guillaume Levil : J’ai une sacoche, il y a toujours des tictac à la menthe forte, de l’argent, des cachets pour le mal à la tête soudain et aussi un petit parapluie. Tant que j’ai ce parapluie sur moi, en général il ne pleut pas.
OI>Film : Si tu étais quelqu’un d’autre …
Guillaume Levil : Je serais Hulk, ou Spiderman. Mais en étant Hulk, je te jure que j’aurais conclu avec la Veuve Noire. Spiderman c’est pas mal, il est plus jeune en plus, j’irais au cinéma avec des toiles d’araignée et en pyjama rouge et bleu. Et puis ça règlerait ma peur farouche des babouks.
OI>Film : Si tu étais un film …
Guillaume Levil : « Miracle à Milan » de Vittorio de Sica, 1951. C’est le film que je filerais à un extra-terrestre s’il me demande un seul film pour qu’il comprenne l’humanité.
OI>Film : Si tu pouvais retourner dans le passé, que changerais tu ?
Guillaume Levil : J’essaierais d’être moins con avant 22 ans. A l’époque, j’étais persuadé que l’individu avait de l’importance.
OI>Film : Si tu étais un bonbon …
Guillaume Levil : Tictac menthe extra fraiche of course.
OI>Film : Si tu étais un proverbe …
Guillaume Levil : « Tout cela ne nous rendra pas Mike Brant »
OI>Film : Si tu étais un animal …
Guillaume Levil : Un chamois. Trop la classe absolue, le chamois. J’aime bien les chèvres aussi, comme en témoigne cette chanson de Les Laids : https://www.youtube.com/watch?v=HoeeS3aLs6c
Ah oui, et les poulpes c’est assez incroyable, ils ont neuf cerveaux… mais bof, la mer y’a du sel et tout, pas mon truc.
OI>Film : Si tu étais un plat culinaire …
Guillaume Levil : Rougail saucisses, évidemment, quelle question ! Mais avec des saucisses faites maison et où le cochon on lui a fait un câlin avant qu’il meurt. Avec un rougail citron pour accompagner, des grains rouges du riz.
OI>Film : Si tu étais une émotion …
Guillaume Levil : Je serais l’amour !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
OI>Film : Inversons les rôles, à toi de me poser une question ….
Guillaume Levil : qu’est-ce qu’il y connaît aux femmes, Rick Hunter ? »
OI>Film : Je sais pas j’avais 6 ans et j’étais plus branchée « Lucille Amour et Rock’nRoll » ! Et non je n’ai pas reconnu la référence à la Cité de la Peur…
La vraie…