Un documentaire de Anaïs Charles Dominique. Durée : 85 min. 2017. La Réunion.
Du Mozambique en mai 2014, au Danemark en juillet 2015, en passant par la Réunion (Paniandy, les Camélias, Saint-Denis, Saint-Leu, Saint-Benoît), ce film est un voyage au cœur du Maloya de deux artistes habités par cette musique ancestrale, magnifique ode à la liberté.
Christine Salem et Olivier Araste sont deux chanteurs de Maloya : chacun à la tête d’un groupe qui connaît la gloire, ils sont charismatiques, « habités » par cette musique héritée des esclaves, qui s’apparente à un blues réunionnais. Leur inspiration est mystique. Ils invoquent les ancêtres pour leur demander force et protection. Chacun à leur manière, ils écrivent l’histoire du Maloya moderne. Ils écrivent le nom d’un Maloya qui continue, sans relâche, à crier sa soif de liberté. »
L’avis d’OI>Film
Presque dix ans après l’adhésion du maloya au patrimoine immatériel de l’Unesco (2009), la journaliste Anaïs Charles Dominique livre ici un documentaire profond et lourd de sens. Il ne s’agit pas simplement d’un film sur le maloya ou sur le parcours de deux artistes réunionnais de renom. Dans les pas de Christine Salem ou encore d’Olivier Araste (Lindigo), « Maloya j’écris ton nom » est une ode à cette musique qui représente bien plus qu’un folklore. Et pour cause, : derrière le maloya, il y a le passé esclavagiste et surtout, la mémoire des ancêtres de Madagascar. Ce documentaire apprendra certainement au grand public européen qui aime se déhancher au son du roulèr, ce qu’il représente réellement aux coeurs de ces artistes. Vous n’écouterez plus le maloya de la même oreille.
Olivier Araste est le leader du groupe Lindigo, image tirée du documentaire « Maloya, j’écris ton nom », de Anaïs Charles Dominique. Christine Salem alors qu’elle était en tournée au Mozambique, image tirée du documentaire « Maloya, j’écris ton nom », de Anaïs Charles Dominique.
Regarder la bande annonce